sitting around

Passer ses journées dans les cafés est plutôt agréable. J'aime bien m'installer avec un expresso (et non, pas au comptoir, haha) et je plante mes yeux dans les pages d'un livre, dans ma tablette ou dans le vide ; ou bien, je plante un regard vide sur ce qui se trouve autour. Un expresso, c'est la seule commande que je peux me permettre de passer au quotidien pour tenir à mon budget. Et encore, pas partout : il y a des quartiers où starbucks est l'option la moins chère, et là je dis non. Et puis, il y a des moments où je me dis que je ne suis plus capable d'avaler une autre tasse de ce liquide noir. Enfin, l'air frais, saturé en fumées peut parfois être agréable, aussi.
- et c'est cela qui mène à la situation où je ne suis pas assise dans un café, mais devant un café. Je m'installe où ça me plaît. Et le plus souvent, il s'agit des endroits qui ne plaisent pas aux autres : ils s'en méfient. "Mais attends, c'est sale." "Quelqu'un a pissé ici, ça c'est sûr." "Ouais, mais... tu vois pas ça, là ?"

Mais moi, ça m'amuse, et alors je me procure de bonnes choses qui m'auraient couté cinq fois plus dans un resto et je me plonge dans mon livre ou cahier, tranquille. C'est tout ce dont j'ai besoin. Il est vrai que parfois, j'obtiens quelque-chose en plus de ce "tout" : des regards perturbés des passants ou des remarques de ceux qui ne se laissent pas perturber et manifestent un certain désir de m'y joindre. Mais bon, tant pis pour eux.

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 CZ

Vysedávání v kavárnách je fajn. Ráda si sednu k espressu a čučím do knihy, tabletu nebo do prázdna, případně prázdně čučím do čehokoli. Espresso je tu jediné, u čeho si tu můžu v rámci svého rozpočtu dovolit vysedávat. A to ještě ne všude. Jsou tu čtvrtě, kde je starbucks nejlevnější alternativou. A taky jsou tu momenty, kdy už mám pocit, že další černou kávu prostě pojmout nezvládnu nebo nechci. A on ten čerstvý zplodinový vzduch také je někdy příjemný. 
- a tak se často stane, že nesedím v kavárně, ale před kavárnou. Kde se mi zlíbí. A mně se zlíbí většinou na místech, která ostatní pozorují s krajní nedůvěrou. "Počkej, to je špinavé." "Tady určitě někdo močil." "Ale... ty nevidíš támhleto?" 

Jenže mě to baví, a tak si obstarám v obchodě občerstvení, za které bych v jakémkoli restauračním zařízení dala pětinásobek, zabořím se do knihy nebo sešitu a jsem spokojená. Nic mi nechybí. Nechybí ovšem ani zaražené pohledy kolemjdoucích a poznámky kolemjdoucích, kteří zaražení nejsou a v některých případech manifestují touhu zarazit se na onom místě se mnou. Já tomu říkám "posezení".